Bénévole dans l’âme!

23 décembre 2019
Cliff Poirier


Véritable dynamo, Cliff Poirier est un bénévole primé qui oeuvre à Summerside, à l’Î.-P.-É.   Photo : Nancy McPhee 
 

En 30 minutes, de nombreuses personnes traversent le hall d’entrée du complexe des sports et loisirs de Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard. La plupart s’arrêtent à une table où un homme local bien connu est assis. Elles lui disent bonjour, lui font une blague, lui sourient ou le saluent de la main en rendant à la piste de marche, à la piscine, au gymnase, à l’aréna ou à une réunion au Centre des congrès des vétérans.

La Place Credit Union est un deuxième foyer pour l’homme assis à cette table, que les 15 000 résidents de cette ville connaissent et reconnaissent. Membre de Retraités fédéraux toujours présent et apparemment partout, Cliff Poirier fait partie du décor citadin, encore que sa célébrité à Summerside soit unique.

Cliff est bénévole, et l’un des plus dévoués dans une ville reconnue pour son bénévolat. Quand le théâtre Harbourfront présente un spectacle, Cliff est là. Tout près, au Centre des loisirs Silver Fox, Cliff arbitre les matchs de curling, vend des billets de tirage et donne un coup de main à la cuisine. À la Place Credit Union, Cliff se trouve souvent à la porte de l’aréna Eastlink pour prendre des billets ou surveiller la foule pendant une partie de hockey ou un concert très couru. Durant la saison des impôts, il prépare d’innombrables déclarations de revenus gratuitement, pour les aînés, les personnes à faible revenu, les nouveaux arrivants et les gens qui n’ont pas les moyens de le faire.

Bénévole fiable et recherché, Cliff est tenu en grande estime et respecté à Summerside. « Travailleur, énergique et dévoué, servir les autres et sa communauté lui tient à coeur, et il a un sens aigu du véritable esprit de bénévolat », lance Kieran Keller, directeur général du théâtre Harbourfront. « Il a toujours été quelqu’un qu’on pouvait appeler à l’improviste, à condition de pouvoir l’attraper entre ses nombreux autres engagements. »

Au cours des 24 dernières années, Cliff a été un rouage essentiel de l’appareil bénévole de Summerside. « À mon avis, dans son univers, Cliff fait ce qu’il adore », observe Robbie Rankin, directeur des événements et des services généraux de la Ville de Summerside.

M. Rankin a d’abord travaillé avec Cliff alors qu’il était directeur général au Silver Fox, puis dans ses fonctions actuelles à la Ville. « On peut se tourner vers Cliff Poirier pour n’importe quoi. Il ne refuse jamais », précise M. Rankin. « Il fait tout, de couper des carottes à assumer le rôle de représentant officiel d’un événement de Curling Canada. Dans le monde du bénévolat, il excelle. »

Surplombant le détroit de Northumberland sur la rive sud de l’Île-du-Prince-Édouard, Summerside est réputée pour son esprit communautaire et l’organisation d’événements, une réputation fondée en grande partie sur le bénévolat, de dire le maire Basil Stewart. En 2019, l’Alliance canadienne du tourisme sportif a retenu la ville dans son palmarès des dix meilleures villes comptant moins de 50 000 habitants pour le sport et l’organisation d’événements. Le tourisme sportif attire chaque année plus de 15 000 visiteurs dans la ville. Comme l’affirme le slogan de Place Credit Union, « Tout se passe ici. »

À l’exception d’un mandat de quatre ans, M. Stewart est maire de Summerside depuis 1985. Il a observé des bénévoles lors d’innombrables événements. D’habitude, s’esclaffe-t-il, Cliff s’y trouve, pour donner un coup de main. « Chaque fois qu’on annonce une réception ou un événement, que ce soit le mois suivant ou l’année prochaine, les bénévoles commencent à se manifester. Quant à Cliff, aucun besoin de le contacter : vous pouvez compter sur lui pour aider. C’est l’un des meilleurs. »

Cliff a grandi dans la petite communauté rurale de St. Nicolas, sur l’Île-du-Prince-Édouard, dans une famille de trois enfants avec une mère au foyer et un père pêcheur et agriculteur. Après son secondaire, il a travaillé pour le plus important détaillant de la région, Holman’s, puis a été gestionnaire pendant 10 ans chez Crédit Trans Canada. Par la suite, il est entré dans la fonction publique fédérale, d’abord à titre de conseiller en emploi, mais ce travail l’ennuyait. Ensuite muté à l’assurance-chômage, il y a occupé un poste de conseiller en chômage jusqu’à sa retraite à 51 ans. Il aimait ce travail qui, selon lui, l’a aidé à cultiver son désir de redonner à sa communauté. « J’aidais les gens, ceux qui avaient des problèmes, comme ceux qui avaient quitté leur emploi », se souvient Cliff.

À la fin des années 80, Cliff a aidé les personnes touchées par la fermeture de la Base des Forces canadiennes de Summerside et, des années plus tard, celles qui ont subi les mises à pied massives après la construction du pont de la Confédération. « Je leur ai parlé et je les ai aidées à établir un calendrier pour savoir quand présenter une demande d’assurance-chômage et quel était le meilleur moment pour le faire, afin qu’elles ne perdent aucune prestation. Beaucoup n’avaient pas d’autre emploi qui les attendait », précise Cliff. « Les temps étaient très durs. Mais lorsque je rencontrais des gens, ils m’étaient très très reconnaissants du fait que je prenne le temps d’établir leur plan financier pour eux. »

Comme il a également été conseiller en emploi pour des employeurs de la région, il a parfois travaillé pour un employé et son ancien employeur. C’est là que la diplomatie, la pondération et l’entregent qui caractérisent Cliff ont brillé. « Ce fut un défi, mais je suis et j’ai toujours été sociable », ajoute-t-il. « J’aime vraiment parler aux gens et essayer de les aider. »

Au cours de ses dernières années comme fonctionnaire fédéral, Cliff a commencé à faire du bénévolat dans le cadre du Programme communautaire des bénévoles en matière d’impôt de l’Agence du revenu du Canada. « C’est probablement l’une de mes activités les plus valables. Vous aidez les gens qui n’ont ni l’argent ni les moyens d’utiliser un professionnel pour déclarer leurs impôts. Nous offrons un comptoir où nous faisons les déclarations d’impôt des aînés, des personnes à faible revenu, des étudiants et des immigrants », dit-il. « Il est vraiment très satisfaisant de les voir repartir en sachant qu’ils ont bien fait leur déclaration. » Il dirige le programme de Summerside depuis 24 ans.

Lorsque Cliff a pris sa retraite le 31 mars 1996, il a décidé qu’il donnerait librement de son temps où — et quand — cela serait nécessaire. Il est immédiatement devenu membre de la Section de Summerside de l’Association nationale des retraités fédéraux et en est le président actuel. « Je ne l’ai jamais regretté. J’ai toujours aidé les personnes ou les organisations qui ont fait appel à moi », précise-t-il, alors qu’il a maintenant 75 ans.

Au théâtre Harbourfront, il a accepté des billets à la porte, il a été barman, placeur et a mené des collectes de fonds, dont des ventes de débarras, des tirages et des petits déjeuners aux crêpes. Le théâtre communautaire de 520 places a besoin de huit à douze bénévoles chaque soir. Et, avec seulement 16 employés à temps partiel et à temps plein, les bénévoles sont essentiels. M. Keller mentionne que Cliff a joué un rôle essentiel dans le recrutement d’autres bénévoles, tout en contribuant à la planification et à la coordination des comités du théâtre. « Au fil des ans, surtout avant l’arrivée des listes de courriels, il a passé d’innombrables heures au téléphone à planifier les activités de ses collègues bénévoles, s’assurant ainsi que nos événements avaient le personnel nécessaire et n’acceptant jamais un refus comme réponse », souligne-t-il.

À la Place Credit Union, un carrefour avec des activités sept jours par semaine qui présente le match hebdomadaire de la Ligue de hockey junior des Maritimes mettant en vedette l’équipe Summerside Western Capitals du concessionnaire D. Alex MacDonald, chacun des 26 matchs de la saison régulière attire plusieurs centaines de partisans et nécessite au moins 15 bénévoles. Un concert avec des artistes de renom dans l’aréna Eastlink de l’établissement, comme Elton John ou Sting, nécessite de 45 à 50 bénévoles. On y tient aussi des réunions, des congrès, des dîners-bénéfices, des tournois de hockey, des événements sportifs et bien d’autres activités. « Sans les bénévoles, il serait presque impossible d’organiser nos événements », mentionne M. Rankin, ajoutant que Cliff est l’une de ses personnes-ressources. « Chaque fois que j’envoie un courriel demandant des bénévoles, Cliff répond “oui” ou “bénévolat déjà prévu ailleurs”. »


« On peut se tourner vers Cliff Poirier pour n’importe quoi. Il ne refuse jamais. Il fait tout, de couper des carottes à assumer le rôle d’officiel en chef d’un événement de Curling Canada. Dans le monde du bénévolat, il excelle. » — Robbie Rankin


Pour ce qui est des distinctions et des prix qu’il a remportés pour son bénévolat, y compris le prix du bénévole de l’année de Summerside, le prix Eddie Laughlin Memorial Person pour son travail au sein du comité de financement de la paroisse de Miscouche et la médaille de la souveraine pour bénévolat décernée par le lieutenant-gouverneur, Cliff demeure modeste. En juin 2019, il a reçu le Prix du bénévolat de l’Association nationale des retraités fédéraux. Pour lui, cette distinction nationale a représenté un grand honneur dont il tire fierté. « Vous ne le verrez et ne l’entendrez jamais dire “J’ai accompli tout cela” », enchaîne M. Rankin. « Ce n’est pas son genre. »

Cliff n’aime pas parler de lui. Humble et visiblement embarrassé d’évoquer son bénévolat, il minimise souvent sa contribution à sa communauté. « J’estime qu’on a besoin d’un chef. Et ce chef, ou moi, ne devrait vraiment pas se vanter de ce qu’il fait. Le chef assume un rôle, c’est sa fonction », explique-t-il. « J’ai joué ce rôle à maintes reprises, j'aiderai en donnant du travail à certaines personnes et je m’attends à ce qu’elles réalisent ces tâches du mieux qu’elles le peuvent. »

Cliff consacre la plus grande partie de son bénévolat à sa passion, le curling. Son dévouement lui a valu une place au Temple de la renommée du curling de l’Île-du-Prince-Édouard comme bâtisseur dans ce sport. En 2014, Sport PEI a nommé Cliff officiel de l’année, pour sa contribution au curling dans la province.

Lorsque Summerside a été l’hôte d’un tournoi du Grand Chelem de curling en 2014, Cliff a été la première personne à se porter volontaire pour aider. Lorsque la ville a accueilli Road to the Roar en 2017, il s’est porté non seulement volontaire, mais a aussi travaillé avec Curling Canada pour planifier l’événement. « Il est resté ici du matin au soir pendant dix jours d’affilée. Pour l’événement de curling à lui seul, il a probablement consacré 400 ou 500 heures de bénévolat avant et pendant l’événement », se souvient M. Rankin. Il était responsable des bénévoles et a trouvé 150 bénévoles pour travailler à cet événement. Il a tout fait : frapper à leur porte et les inciter à faire du bénévolat, établir leur horaire, ainsi que déterminer où ils devaient être, à quelle heure ils devaient y être et leurs tâches.

Au Silver Fox, le club de curling de la ville, Cliff fait du bénévolat durant les tournois et les événements provinciaux, régionaux et nationaux. « Je donne habituellement un coup de main à chaque événement provincial. J’ai aussi travaillé à plusieurs événements nationaux, des tournois du Chelem et des événements mondiaux », précise-t-il. « La plupart du temps, je suis arbitre. »

Cliff est aussi un fervent curleur, un sport qu’il a commencé après sa retraite. Dès que la glace a été prête cet automne, il lançait des pierres. « Je fais du curling quatre fois par semaine, en tout cas j’essaie », dit-il avec un petit rire.

Il trouve gratifiant de voir les jeunes curleurs adopter ce sport et il est fier de pouvoir jouer un petit rôle. « J’essaie de rencontrer les entraîneurs et les athlètes juniors pour leur enseigner les règles, non seulement cela, mais aussi l’esprit sportif qui fait partie de l’étiquette. Il est très, très satisfaisant qu’un athlète sur la glace, un jeune enfant, vous dise “Vous m’avez enseigné ça”. C’est très gratifiant. »

Rod MacDonald, qui a remporté de nombreux titres provinciaux de curling, connaît Cliff depuis plus de 40 ans et fait du curling au Silver Fox. « Dans les nombreuses décisions qu’il a prises au fil des ans à titre d’officiel en chef, Cliff a toujours pris des décisions justes », indique M. MacDonald. « À mon avis, Cliff aime tout simplement s’occuper, rencontrer des gens et faire de sa communauté un endroit où il fait bon vivre. Si vous avez besoin d’un bénévole qui donnera 110 % de son temps, adressez-vous à Cliff Poirier. »

Amy Duncan, directrice générale de la P.E.I. Curling Association, a rencontré Poirier pour la première fois lorsqu’elle a commencé à travailler à l’association en 2010. « Dans mon expérience, Cliff accepte pratiquement tout ce qu’on lui demande. Il donne un coup de main pour pratiquement tout ce qui se passe au club. Au niveau provincial, il a été officiel, anime des ateliers de formation des officiels, aide à revoir les règles du jeu, a été représentant de club au conseil d’administration et aide quand on le lui demande. Cliff fait du bénévolat parce qu’il a très bon coeur et qu’il aime vraiment redonner à la communauté qui l’entoure. »

Le Silver Fox abrite également le club de yacht et la marina de la ville, accueille des événements communautaires, des collectes de fonds, des banquets, des mariages et des comédies musicales, tout en offrant des salles de réunion, un restaurant et des programmes de voile et de curling juniors. « Nous organisons des centaines d’événements par an. Nous avons 50 employés et probablement près de 100 bénévoles », dit Gordon Lapp, directeur général. « Sans bénévoles comme Cliff, nous n’arriverions jamais à fonctionner. »

Cliff accepte n’importe quelle tâche — servir de la nourriture, éplucher les pommes de terre et recueillir des fonds — pour que le Silver Fox, qui est à but non lucratif, demeure viable. « Il passe probablement plus d’heures ici que n’importe quel autre bénévole, c’est sûr. Et plus d’heures que bien des employés », ajoute M. Lapp, précisant que, durant l’hiver, Cliff est au Silver Fox presque tous les jours, pour jouer au curling ou ses fonctions d’officiel. « Chaque fois qu’on organise un tournoi, soit deux fois par mois pendant plusieurs mois, il fait quelque chose ici. »

L’engagement, l’enthousiasme et l’énergie de Cliff émerveillent M. Lapp. « Je pense juste qu’il y prend plaisir. Il est à la retraite, il a le temps et il semble avoir l’énergie. Il a plus d’énergie que la plupart des gens », dit-il en riant. « C’est un superbe ambassadeur pour ce club, cette communauté et toutes les organisations auxquelles il appartient et qu’il appuie. »

Pour Cliff, le bénévolat est synonyme d’épanouissement. « On le fait parce qu’on aime cela. C’est pour ce sentiment de satisfaction, pas nécessairement des remerciements ou une récompense. »

Lorsqu’on lui demande s’il est ambassadeur de sa ville, la réponse de Cliff se fait un peu attendre. « Je l’espère bien, vraiment. J’espère être un ambassadeur dans tous mes engagements. J’aime les gens. J’aime enseigner aux gens. Vraiment, j’aurais dû probablement être enseignant. Mais le sort en a décidé autrement. »

Durant ses temps « libres », Cliff aime faire des mots croisés sur son iPad ou jardiner. « J’ai un très grand jardin sur mon terrain. C’est très très relaxant. On jardine à son propre rythme. On le fait parce qu’on aime cela. Ce n’est pas du travail. Quand on est dehors, c’est la détente totale. » Fidèle à lui-même, il a trouvé une façon de convertir sa passion pour le jardinage en bénévolat. En tant que membre du club de jardinage local, il aide à entretenir les jardins thérapeutiques du deuxième plus grand établissement de soins de santé de la province, l’hôpital Prince County de Summerside.

Cliff n’est pas du genre à prendre des vacances. Il a passé quelques hivers en Floride, mais il trouvait le temps long et s’ennuyait. Il a même essayé de faire du bénévolat pendant ses vacances. « Ils m’ont rejeté », s’esclaffe-t-il. « Je n’allais pas rester assez longtemps. Ils ne voulaient pas me former. »

À 75 ans, il n’a ni l’intention ni le désir de ralentir. « Je suis célibataire et je fais ce que je veux quand je le veux. » Comme il le fait depuis plusieurs années, Cliff a récemment concilié le bénévolat et un poste temporaire de coordonnateur de l’automatisation dans la circonscription d’Egmont à la veille des élections fédérales de l’automne.

Compte tenu des nombreuses demandes de bénévolat, comment Cliff s’y prend-il pour tout garder en tête et choisir l’établissement ou l’organisme qu’il veut aider? « On prend un engagement à la première demande et on le respecte. Les choses sont ainsi. Je ne peux pas les laisser en plan. »

Tous les matins, il vérifie son agenda pour voir où il va ce jour-là. Souvent, il fait du bénévolat de 7 h à 23 h. Il ne semble jamais se fatiguer, tirant son énergie en aidant les autres, buvant un café par jour et ne dormant en moyenne pas plus de six heures par nuit. Dormir plus longtemps le rend léthargique et paresseux le lendemain.

Même le cancer ne l’a pas ralenti. Diagnostiqué à la fin de 2018 d’un cancer de la gorge, Cliff a été opéré en janvier 2019. La durée de son rétablissement était sa plus grande préoccupation, parce qu’il s’était engagé à participer à un tournoi de curling à la mi-février. Quelques semaines à peine après cette opération envahissante, il s’est rendu à Liverpool, en Nouvelle-Écosse, pour participer aux Championnats du monde juniors de curling de 2019.

Alors, pourquoi n’a-t-il pas ralenti pour profiter de sa retraite? « Si vous étiez actif au travail, vous le demeurerez à la retraite. Les gens qui n’allaient au travail que pour travailler et sans plus sont ceux qui ne font rien maintenant. C’est comme ça », souligne-t-il.

Il espère que d’autres retraités fédéraux suivront son exemple et ressentiront son contentement en redonnant à leur communauté. Mais le recrutement de bénévoles pour la Section de Summerside peut être difficile, admet-il. Comme sa section compte environ 600 membres, il encourage les retraités à donner un coup de main. Cliff a été l’agent d’entraide de sa section, l’agent des prestations de santé des membres et, au cours des dernières années, le président. « Si les gens n’occupent pas les postes bénévoles cruciaux, nous ne pourrions pas avoir d’organisation locale. »

La Section de Summerside se réunit quatre fois par année et organise des activités sociales et des dîners. Pendant la récente élection fédérale, elle a organisé un débat avec les candidats.

Selon Cliff, le bénévolat le maintient en santé et lui permet de rester jeune de coeur. C’est pourquoi il encourage les autres à faire du bénévolat. « Ça fait le plus grand bien. »

 

Cet article a été publié dans le numéro de l'Hiver 2019 de notre magazine interne, Sage. Veuillez télécharger la version intégrale de l’article ou du numéro, et feuilletez nos anciens numéros!