Retraités fédéraux collabore avec la GAROP et ILC-Canada pour s’attaquer à l'âgisme au Canada et à l'étranger

16 septembre 2022
Retraités fédéraux passe à l’action au sujet de l’âgisme.
Avec la GAROP et l’International Longevity Centre Canada, Retraités fédéraux fait partie d’une coalition qui lutte contre l’âgisme.
 

Plus tôt cet été, le conseil d'administration de l'Association nationale des retraités fédéraux a pris une mesure historique en se joignant à la Alliance mondiale pour les droits des personnes âgées (GAROP) et en collaborant avec l'International Longevity Centre Canada pour lutter contre l'âgisme et créer la Coalition canadienne contre l'âgisme.

Retraités fédéraux collaborera avec les organisations œuvrant pour les personnes âgées au Canada et à l'étranger, pour encourager le gouvernement canadien et l’Organisation des Nations Unies (ONU) à soutenir les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé dans son rapport sur l'âgisme intitulé Global Report on Ageism et à adopter une convention sur les droits des personnes âgées.

« À l’aide de politiques publiques, d’activités d’éducation, de données et de conversations intergénérationnelles, nous pouvons lutter contre l'âgisme », déclare Anthony Pizzino, DG de l'Association. « L'âgisme et ses effets sont une réalité et peuvent avoir des conséquences considérables pour les personnes qui le subissent, allant de possibilités perdues à des résultats négatifs sur la santé. L’Association nationale des retraités fédéraux est fière de contribuer à cette initiative, non seulement ici au Canada, mais aussi à l'échelle internationale à l'ONU. »

L’ONU a déclaré cette décennie comme étant la Décennie pour le vieillissement en bonne santé, ce qui donne à ce travail un caractère actuel et pertinent.

Les conventions et déclarations actuelles de l'ONU visent à protéger les droits des enfants, des personnes handicapées, des autochtones, des femmes, des réfugiés et des membres de plusieurs autres groupes. La Déclaration universelle des droits de l'homme constitue la base du droit international des droits de la personne, mais l'âge n'y figure pas. De nombreux pays ont adopté une législation exhaustive pour protéger pleinement les droits de la personne, mais ce n’est pas le cas partout au monde. Les membres de certains groupes ne peuvent obtenir des résultats équitables ou jouir des mêmes droits de la personne que d'autres. Les défenseur·e·s des droits de la personne estiment que l'âgisme fait désormais partie de cette catégorie, et demandent une convention pour préciser et mieux protéger les droits des personnes âgées dans le monde entier.

Même si la Charte canadienne des droits et libertés interdit la discrimination fondée sur l'âge, tout comme la Loi canadienne sur les droits de la personne et les codes provinciaux des droits de la personne, une convention de l’ONU pourrait fournir une autre couche juridique de protection des droits et un examen supplémentaire, effectué par des organismes externes, des progrès réalisés par le Canada pour répondre aux besoins de ses personnes âgées. Les conventions stimulent également la défense des intérêts et le militantisme.

Le travail de défense des intérêts pour lutter contre l'âgisme et obtenir une convention de l'ONU est en cours depuis avant 2010, mais a pris une dimension nouvellement urgente en réponse à la pandémie de COVID-19 et aux décisions politiques du Canada, qui ont une incidence disproportionnée sur les personnes âgées, y compris le projet de loi 7 de l'Ontario. L'adoption récente et précipitée du projet de loi 7 par le gouvernement Ford pourrait forcer les patient·e·s hospitalisés à se rendre dans des établissements de soins de longue durée situés à l’extérieur de leur région, et imposer un fardeau financier important aux patient·e·s concernés.

Au cours des prochains mois, les membres de Retraités devraient rester à l'affût des possibilités de participer à des campagnes de défense des intérêts qui s'attaqueront à l'âgisme au Canada et à l'étranger.