La rédaction dans le sang

21 juillet 2025
Barre Campbell with Ace, the Toronto Blue Jays mascot.
Ancien journaliste sportif, Barre Campbell affirme avoir beaucoup utilisé « sa bouche et son clavier » au cours de sa carrière. C’est aussi un membre qui continue à travailler, ce que l’association permet et encourage.
 

Lorsqu’on parle de Barre Campbell, on peut vraiment dire : « Au commencement était le Verbe. »

Comme M. Campbell le dit lui-même : « Ma bouche et mon clavier ont été très sollicités tout au long de ma carrière. » Le public connaît peut-être le mieux ce membre de Retraités fédéraux pour son rôle de journaliste sportif pendant huit ans au Ottawa Sun, où il a couvert la Ligue canadienne de football, le hockey junior et le baseball AAA, entre autres.

Lorsque ces aspirations ont été derrière lui, M. Campbell s’est tourné vers les relations avec les médias pour des organisations sportives à Ottawa. Il a commencé en tant que directeur des relations publiques et médiatiques pour le club de baseball des Lynx d’Ottawa. Après, il a occupé le même poste pour le club de football des Renegades d’Ottawa.

Poursuivant son ascension, il est devenu directeur des relations médiatiques pour l’Ottawa Sports and Entertainment Group, ce qui comprenait, notamment, les communications pour le Rouge et Noir d’Ottawa de la LCF et les 67 d’Ottawa de la Ligue de hockey de l’Ontario.

On pourrait affirmer qu’il s’agit de toute une carrière, mais M. Campbell s’est avéré être un professionnel nomade, occupant ensuite des postes de direction en communications pour la Ville d’Ottawa.

Pour couronner le tout, il est, depuis plusieurs années maintenant, gestionnaire des relations avec les médias pour Pêches et Océans Canada, et pour la Garde côtière canadienne.

Cette carrière d’écriture incessante, d’entrevues ainsi que de gestion et de formation du personnel l’a aidé à assumer ses nombreuses responsabilités.

Et si vous êtes vraiment curieux, sachez qu’il est récemment devenu lecteur de la Parole à la basilique Saint-Patrick, sur la rue Kent. Certains diraient que c’est là le Verbe incarné.

« J’aime vraiment ça. La basilique est juste à côté de mon travail sur la rue Kent, si près que je peux quitter mon bureau et y être en quatre minutes. »

Bien sûr, rien de tout cela ne serait arrivé si M. Campbell n’avait pas eu un véritable talent pour manier les mots. 

Il pense que cela aide de commencer tôt, et c’est ce qu’il a fait. Il se souvient avoir reçu une machine à écrire usagée de son père alors qu’il était encore à l’école primaire. Cette machine a bien servi après que lui et son frère ont assisté à une soirée de lutte à l’aréna de Winnipeg. « J’adorais la lutte, et j’ai rédigé un compte-rendu de cette soirée. Mon père a arraché la feuille de la machine à écrire, l’a lue et a dit : “C’est pas mal. Tu seras peut-être le prochain Jack Matheson,” l’un des meilleurs journalistes sportifs de Winnipeg. »

La famille déménageait souvent, car la carrière de son père en tant qu’agent de la GRC nécessitait de fréquentes réaffectations. Quand M. Campbell était en 10e année à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, il a appris que le journal local, le Daily Gleaner, cherchait un correspondant sportif au secondaire. « Ce qu’ils voulaient, c’était essentiellement quelqu’un pour couvrir les sports au secondaire à des fins de publication dans le journal. C’était parfait pour moi. »

« J’ai toujours aimé le sport depuis que mon père m’a emmené à des matchs des Blue Bombers de Winnipeg quand j’avais cinq ans. J’ai fini par aimer tous les sports. Et maintenant, j’écrivais à leur sujet. C’est un peu comme ça que j’ai commencé. »

Il reconnaît être membre fortuit de Retraités fédéraux. « Pour être franc, je ne me souviens pas exactement du moment de mon adhésion, mais c’était sans doute lors d’une conférence sur les stratégies relatives à la retraite. »

Mais il appuie entièrement le mandat de l’association. « Dans mon travail en communications, j’ai vu à quel point les gens dans la fonction publique travaillent dur. Et je pense que tout ce qui aide les retraités du gouvernement à planifier leur avenir et à avoir un guichet unique pour s’informer est une bonne chose. » 

 

Cet article a été publié dans le numéro du été 2025 de notre magazine interne, Sage. Maintenant que vous êtes ici, pourquoi ne pas télécharger le numéro complet et jeter un coup d’œil à nos anciens numéros aussi?