À la fin de l’exercice financier 2021, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada a fait état de son plus grand gain annuel depuis sa création.
Le 20 mai 2021, l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada (OIRPC) a publié son rapport annuel pour l’exercice qui s’est terminé le 31 mars 2021. Il a annoncé avoir terminé l’exercice avec un actif net totalisant 497,2 milliards de dollars, comparativement à 409,6 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2020. Cela représente un rendement de 20,4 % net de tous les coûts (comparativement à 3,1 % en 2020), soit le rendement le plus élevé depuis la création de l’OIRPC. Cela a porté le rendement annualisé sur dix ans à 10,8 % et le rendement annualisé sur cinq ans à 11 %, dépassant ainsi les objectifs de l’actuaire en chef pour la santé et la viabilité du régime.
Selon John Graham, récemment nommé président et chef de la direction de l’OIRPC, « La caisse a enregistré un rendement exceptionnel au cours de l’exercice 2021, tous les services de placement ayant tiré parti de la remontée des marchés boursiers mondiaux à la suite des baisses marquées observées à la fin de l’exercice 2020 Les marchés sont passés d’un extrême à l’autre au cours de l’exercice, atteignant de nouveaux sommets après avoir touché des creux importants à peine 12 mois auparavant. »
Retraités fédéraux a été invité à participer à la quatrième journée annuelle des parties prenantes de l’OIRPC le 1er juin, où la haute direction de la caisse a présenté le rapport annuel de l’OIRPC en détail et a fait part des perspectives sur le rendement de la caisse et la vision de l’avenir pour l’OIRPC.
M. Graham a souligné que le rendement à long terme de l’OIRPC continue de suivre une trajectoire positive, en grande partie grâce à la stratégie de gestion active de la caisse, qui est en place et qui améliore le rendement du régime depuis 2005.
Les rendements élevés de l’année dernière ont été obtenus grâce à la remontée des actions de sociétés ouvertes au Canada (-12,2 % en 2020 comparativement à 40,8 % en 2021), des actions de sociétés ouvertes à l’étranger (1,6 % en 2020 comparativement à 29,1 % en 2021), des actions de sociétés ouvertes sur les marchés émergents (-9,1 % en 2020 comparativement à 34,0 % en 2021), avec des résultats similaires pour les actions de sociétés fermées et les actifs réels, notamment un revirement important dans le secteur de l’énergie et des ressources (-23,4 % en 2020 comparativement à 45,8 % en 2021).
Mais ces résultats ne se résument pas à une question de dollars et de cents. Comme de nombreux grands investisseurs institutionnels et mondiaux, l’OIRPC est très conscient des questions qui ont une incidence sur le résultat net, notamment les tensions avec la Chine et la politique commerciale des États-Unis, l’impact du changement climatique, les facteurs d’investissement ESG (environnement, société et gouvernance) et le spectre d’un régime de retraite albertain.
En ce qui concerne l’idée lancée par le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, de regrouper le RPC des Albertain·e·s dans une structure propre à la province, l’Office d’investissement du RPC a souligné son indépendance par rapport à l’ingérence politique et la mise en commun unique des risques qu’il peut offrir en tant que régime entièrement national axé sur la sécurité du revenu de retraite de tous les Canadien·ne·s. L’union fait la force, ce qui signifie une meilleure protection contre les défis démographiques et d’autres problèmes qui peuvent nuire aux régimes et aux populations de plus petite taille.
Pour plus de renseignements, y compris les faits saillants opérationnels de l’année, lisez la version intégrale du rapport.