L’entente historique sur le RPC est un très bon pas vers une meilleure sécurité du revenu de retraite

21 juin 2016
Honourable Bill Morneau
Federal Finance Minister Bill Morneau

Retraités fédéraux croit que l’entente d’hier entre les ministres des Finances du gouvernement fédéral et et des gouvernements provinciaux au sujet d’un renforcement modeste du Régime de pensions du Canada est prometteur pour l’amélioration de la sécurité du revenu pour beaucoup de Canadiens et de Canadiennes. 

« C’est là un moment assez historique. Le Régime de pensions du Canada remonte à cinquante ans et il s’agit là de la première augmentation », souligne le président de Retraités fédéraux, Jean-Guy Soulière. « Cela sera très important pour la sécurité de retraite de bien des jeunes Canadiens, tout comme le RPC l’a été pour d’autres générations, alors qu’il a été instauré en 1966. »

L’entente de principe prévoit de modestes augmentations universelles graduelles, s’échelonnant de 2019 à 2025, assorties de cotisations progressivement plus élevées pour les employés et les employeurs, dont on estime qu’elles correspondront à une augmentation d’un pour cent des cotisations actuelles d’ici 2025. Au bout du compte, cela se traduira par jusqu’à 4300 $ de plus de prestations du RPC pour le travailleur canadien moyen qui prend sa retraite.

« Une meilleure sécurité du revenu de revenu de retraite signifie que les personnes âgées de demain continueront à contribuer de manière appréciable à notre économie », précise Simon Coakeley, directeur général de Retraités fédéraux. « Cela signifie aussi des pressions moindres s’exerceront sur les programmes entièrement financés par l’État ou à l’aide des impôts, comme la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti, contribuant à les conserver pour les personnes qui en ont vraiment besoin. »

On s’attend à ce que l’entente compense l’incidence négative des cotisations accrues au RPC sur les travailleurs à faible revenu en augmentant la Prestation fiscale pour le revenu de travail du gouvernement fédéral. La portion de cotisations accrues versées par les employés sera également déductible d’impôt.

Le mandat de renforcer le RPC ne faisait pas l’unanimité, toutefois. Le nouveau gouvernement du Manitoba a besoin de plus de temps pour étudier l’entente et ne l’a pas encore signée. Le Québec procèdera à sa propre bonification du Régime de rentes du Québec, pendant provincial du RPC, et pourrait exempter les travailleurs à faible revenu de verser des cotisations accrues.

Les derniers détails seront peaufinés lors de la réunion du Conseil de la fédération, qui commence le 20 juillet à Whitehorse.

« Nous entrevoyons avec confiance de pouvoir travailler avec nos gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral pour parfaire les détails et mettre cette initiative en œuvre de manière bien fondée pour les membres de Retraités fédéraux, ainsi que les Canadiens et les Canadiennes », ajoute M. Soulière. « Et nous espérons aussi que cela signifie de bonnes retombées à venir pour la sécurité du revenu de retraite des personnes âgées d’aujourd’hui. »